Charlotte Pécheur • OA1257
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Ostéopathe Animalier & Comportementaliste
Ostéopathe Animalier & Comportementaliste
Vous pensez que votre chien est sujet à plusieurs peurs, voire qu’il pourrait carrément être phobique, et vous cherchez des solutions applicables pour le rassurer ? Face au flot de conseils contradictoires et de « solutions miracles » disponibles en ligne, j’aimerais revenir aux fondamentaux pour vous aider à agir de manière efficace. Dans ce guide, je vais démêler la phobie de la simple peur, explorer les origines possibles des phobies et analyser les symptômes que vous observez au quotidien. L'objectif est de vous outiller afin que vous puissiez devenir un vrai soutien pour votre animal.
Chaque émotion qui nous traverse, nous ou nos chiens, est naturelle. Elle est définie sur le plan neuropsychologique comme étant une réponse rapide, automatique et globale du cerveau à une situation perçue comme importante.
Dans le cas de la peur, il s’agit d’une réponse normale et occasionnelle à un danger, réel ou perçu comme tel. C’est un signal d’alarme qui se révèle très utile à la protection de l’individu. Elle déclenche des réactions physiologiques et psychologiques pour se protéger, comme le combat ou la fuite. Néanmoins, la peur est contrôlable et utile pour signaler un danger proche.
Mais lorsque la peur devient chronique, elle se transforme en anxiété. Et lorsqu’elle est disproportionnée on parle davantage de phobie. La phobie est une peur intense, excessive, irrationnelle et incontrôlable qui dépasse la peur normale. Elle se manifeste même en l'absence de danger réel et provoque une réaction disproportionnée. La phobie entraîne souvent des comportements d'évitement.
La phobie empêche l’apprentissage et a tendance à s’aggraver et à s’amplifier. Elle peut être liée à une maladie et peut également se généraliser par anticipation. Les phobies s’accompagnent généralement de conduites d’évitement, ce qui peut grandement perturber la vie sociale et quotidienne.
On peut classer les phobies en 3 stades :
De manière générale, les chiens sont néophobes : c’est-à-dire qu’ils ont peur de la nouveauté, ce qui est initialement utile à la survie.
Identifier les signes de peurs, de stress ou de phobies chez nos chiens n’est pas un travail aisé. Cela s’apprend, et tou·tes les gardien·nes devraient prendre le temps de se former au moment d’envisager l’adoption d’un chiot ou d’un chien.
Grâce à l’étude « Perception of dogs’ stress by their owners » (Mariti et al., 2012), on sait maintenant que de nombreux propriétaires savent repérer de nombreux signes, surtout les signes évidents comme :
En revanche, pour ce qui concerne les signaux plus subtils (bâillements, léchage de truffe, oreille baissée, détournement du regard…) l’identification est plus complexe, moins évidente… Alors que ces signes apparaissent dans les premiers stades de l’anxiété. Et c’est bien souvent la non-reconnaissance de ces signaux subtils qui mène à une aggravation du stress.
Important à retenir :
Le fait de vous sensibiliser aux divers signaux précurseurs sera une vraie aide pour soutenir votre chien. En parvenant à mieux anticiper, voire à éviter les situations stressantes, vous l’aiderez à mieux rétablir son équilibre interne après que le moment stressant soit passé.
➡️ Spoiler alert : Il est difficile, voire impossible d’établir un classement des phobies les « moins / plus courantes » tant cela dépend de la génétique et de la vie précoce du chiot, notamment si la socialisation a été optimale ou non. On peut néanmoins lister quelques phobies que l’on rencontre régulièrement :
| Type de phobie | Description / Exemple | Phobie simple ou complexe |
|---|---|---|
| Phobie des humains | Il y a une peur excessive / panique de l’humain, ce qui entraîne de l’évitement ou de l’agressivité. | Souvent classée comme complexe. |
| Phobie des congénères | C’est la peur panique des autres chiens, avec des réactions de fuite ou d’attaque. | Souvent classée comme complexe (cela peut s’étendre à tous les congénères). |
| Phobie sociale | On parle de crainte généralisée des contacts, qu’ils soient avec des humains, des enfants, d’autres animaux… | Souvent classée comme complexe. Cela peut être liée à une hyperesthésie généralisée ou à des douleurs. |
| Phobie spécifique | Il s’agit de peurs ciblées comme des bruits (aspirateur, feu d’artifice) ou des objets (cerf-volant, plaque d’égout). | Souvent classée comme simple, mais cela peut évoluer en complexe si elle est généralisée. |
| Phobie des tempêtes | Cela comprend le tonnerre, la pluie, le vent, les éclairs, les variations de pression… | Classée comme complexe car il y a une association de plusieurs stimuli. |
| Phobie liée à une maladie | Par exemple, une otite douloureuse entraînant une phobie sociale secondaire. | Classée comme complexe, car on parle d’une évolution à partir d’une cause physique. |
| Phobie post-traumatique / d’apprentissage | Ce type fait suite à un accident, à une agression ou à une mauvaise expérience. | Peut être classée comme simple si liée à un stimulus unique ou complexe si on a une peur généralisée. |
Important à savoir :
Toutes ces phobies peuvent donner lieu à des comportements dits de « réactivité ». Mais tous les comportements de réactivité ne sont pas systématiquement associés à des phobies. Tout dépend du type et de l’intensité des émotions ressenties par le chien.
Comprendre la source d'une phobie, c’est le premier pas pour aider votre animal. Dans mon travail de comportementaliste et d’ostéopathe pour chien, j'explore toujours l'ensemble de ces pistes pour ne rien laisser au hasard. Voici quelques exemples :
Une fois qu’une menace est détectée, l’amygdale active le système nerveux orthosympathique. Cela a pour effet de déclencher la libération d’adrénaline et d’autres hormones du stress. Ce qui entraîne une série de réponses physiologiques, et notamment :
Important à savoir :
La majorité de ces signes physiologiques peuvent être exprimés également en cas d’excitation ou de douleurs. C’est l’intensité et le contexte (ainsi que la connaissance approfondie de notre chien) qui nous aiguillera sur le fait qu’il s’agit de la conséquence d’une réaction phobique.
De ces symptômes découleront divers comportements exprimés dans le but de s’extraire de cette situation, et ainsi retrouver un état émotionnel satisfaisant, comme par exemple :
Avec le temps, les phobies ont tendance à s’intensifier, d’autant plus si le chien y est confronté régulièrement. Dans certains cas, cela peut même amener votre animal à un état dépressif.
Ces manifestations sont loin d’être anodines. Elles posent un vrai problème de bien-être animal. Par extension, cela peut conduire à des dommages matériels importants, voire au replacement de l’animal.
Mais cela est aussi très difficile à gérer pour les gardien·nes, tout comme les problématiques de réactivité (face aux congénères ou humains notamment) ou d’anxiété de séparation / détresse d’isolement. L’humain devra tout anticiper et pourra développer à son tour une forme de « réactivité » face aux déclencheurs de son chien ou à l’idée de le laisser seul. Il peut en résulter :
Bien que nous, gardien·nes, ne sommes en général pas à l’origine des phobies de nos chiens, nous sommes les premiers acteurs pour les soutenir et les aider à faire face.
Cela passe en premier lieu, lorsque la phobie est suspectée, par le fait de s’assurer qu’il s’agit bien d’une phobie avérée et non d’une conséquence d’une maladie (comme une otite douloureuse entraînant une phobie sociale par exemple). Il est donc important, à ce stade, de faire une consultation vétérinaire.
Une fois cette possibilité écartée, il est judicieux de contacter un·e comportementaliste canin afin d’effectuer un bilan comportemental pour tenter de comprendre les causes de cette / ces phobie·s.
Le bilan doit permettre de déterminer et mettre en place un « plan d’action » visant à améliorer le quotidien du chien et de son gardien.
En général, les traitements médicamenteux seuls ne suffisent pas à venir à bout des phobies chez les chiens.
Toutefois, il n’est pas rare d’avoir besoin d’une aide médicamenteuse, qui n’est ni un échec, ni une tricherie. Un traitement est parfois tout simplement nécessaire selon le chien et les situations.
Il existe des résultats encourageants et encore à approfondir quant à l’utilisation de certaines molécules comme la clomipramine et l’alprazolam (Sharon et al., 2003), l’imepitoin (Engel et al., 2019) ou encore la dexmédétomidine (Korpivaara et al., 2017). Mais pour la plupart des cas, un accompagnement comportemental en parallèle est nécessaire.
En tant que comportementaliste canin et ostéopathe animalier, la médication ne fait pas partie de mon champ de compétences. Tout cela relève du domaine de la médecine vétérinaire.
En revanche, mon rôle sera d’analyser en détails la situation afin de pouvoir vous rediriger vers des vétérinaires si mes observations m’amènent à penser que cela est pertinent dans l’amélioration de votre quotidien.
C'est un conseil que que mes clients à Nantes et dans les Pays de la Loire m’entendent souvent dire. Car c’est bien souvent la base de tout accompagnement : viser l’apaisement global au quotidien. Avant même de vouloir « travailler » sur la phobie en question, il faut s'assurer que votre chien se sente bien et serein dans son quotidien.
Imaginez que son anxiété est un vase qui se remplit goutte à goutte. Si le vase est déjà presque plein à cause du stress de tous les jours, la moindre petite peur supplémentaire le fera déborder. Notre premier objectif est donc de vider ce vase.
Un chien apaisé au quotidien est un chien plus résilient. Concrètement, voici ce que cela change pour lui (et pour vous) :
Une fois que la phase d’apaisement global, qui fait partie de l’accompagnement en vue de la modification comportementale, porte ses fruits, nous pouvons commencer à travailler plus spécifiquement sur l'objet de sa peur. L'objectif est de changer en douceur sa perception et de lui donner de nouveaux outils pour mieux gérer ses émotions.
Il est important de rester réaliste. Parfois, il n’est pas possible d'effacer complètement la phobie, surtout si elle est ancienne ou liée à un traumatisme lourd. Le but sera alors d'aider votre chien à vivre la situation avec moins d'inconfort et à récupérer plus vite après une « crise ».
Pour cela, il n'y a pas de solution toute faite. Mon rôle, en tant que comportementaliste, est de construire un protocole sur mesure, adapté à la sensibilité de votre chien et à votre contexte de vie. Nous pourrons utiliser plusieurs outils et techniques, souvent combinés entre eux :
Important à retenir :
Comme on l’a évoqué plus haut, il est souvent très intéressant de combiner l’approche comportementale et la médication en association avec un vétérinaire. En effet, dans certains cas, le chien est tellement enfermé dans un cercle vicieux que son cerveau n’est tout simplement pas capable d’entamer le moindre apprentissage.
La médication permet alors au chien d’être suffisamment disponible pour entamer une modification comportementale. Elle pourra être ponctuelle ou permanente, à des concentrations variées suivant le besoin.
Je ne le répèterai jamais assez, vous, gardien·ne, êtes le moteur de l’évolution de votre chien et de la relation que vous entretenez avec lui. Avant même d’envisager de lui apprendre le « Assis » ou la marche au pied, votre chien a d'abord besoin que vous soyez sa figure de soutien. Encore plus avec des composantes de peurs / phobies ! Il doit pouvoir sentir qu'il peut compter sur vous.
Concrètement, être un soutien pour votre chien, ça veut par exemple dire :
Important à retenir :
Construire une relation saine et solide est la base de toute « éducation ».
Une fois que ce socle est solide, le reste viendra bien plus facilement. Et vous vous rendrez même compte que, finalement, les « assis, pas bouger, marche au pied » ne vous servent pas à grand chose au quotidien.
Le plus important est d’améliorer les compétences de vie de votre chien, et donc ses capacités à prendre des décisions adaptées à chaque situation, tout en restant disponible pour le guider au besoin.
Des conseils et pratiques inadaptés, on en trouve malheureusement beaucoup en ligne.
Certaines pratiques sont bien sûr à éviter à tout prix, mais d’autres recommandations sont également problématiques, car trop simplistes / généralistes. Nous cherchons tou·tes des réponses faciles et rapides à des problèmes complexes, et Internet est le lieu idéal pour les diffuser.
Donc la règle d’or à retenir est la suivante :
En comportement canin, il n'y a AUCUNE recette miracle. La seule solution qui fonctionne est celle qui est taillée sur mesure pour votre trio unique : votre chien, vous et la situation.
Ainsi, vous pourrez entendre des comportementalistes conseiller deux choses complètement différentes pour traiter une problématique qui vous semble identique sur deux chiens différents.
Je voulais toutefois revenir sur 4 solutions parfois recommandées qui sont selon moi à éviter, car néfastes pour votre chien :
❌ L’objectif de cette pratique est de confronter le chien à ses phobies de manière directe voire intense, sans échappatoire.
Le problème de cette technique, c’est qu’en plus de n’être pas éthique, le chien n’apprend pas à modifier sa perception de l’objet de sa peur. On est alors souvent confronté à des chiens qui pourront « exploser sans prévenir », car le contexte aura un peu changé ou le gardien aura manqué de vigilance, etc. Et bien souvent, les réactions seront encore plus fortes, puisque leurs avertissements n’avaient jamais été pris en compte.
Pour illustrer, prenons le cas d’un chien qui se met à fuir de manière intense et désorganisée face à une peur. On pourrait être tenté de le contraindre à s’arrêter et « faire face ». Ce qui est problématique, c’est qu’il est possible d’obtenir le résultat escompté par ce biais. Le chien finit par ne plus bouger face à l’objet de sa peur, et on pense alors qu’il « a compris » et qu’il est plus à l’aise.
➡️ En réalité, bien souvent dans ce contexte, le chien s’est résigné, voire inhibé et est peut-être en tétanie.
Si l’on observe attentivement son langage corporel, on remarquera inévitablement des signes de stress :
Bon à savoir :
Ces mêmes techniques sont utilisées pour les cas de chiens réagissant de manière proactive, c’est-à-dire en « attaquant » (vocalises, charge, morsure, etc.). Le raisonnement est le même (et pose le même problème) : le chien peut finir par ne plus présenter les comportements « agressifs », pour autant son état émotionnel n’en sera pas meilleur.
Lorsque le chien a peur, il n’a plus conscience de ce qu’il fait. Et encore moins quand il souffre d’une phobie. Tout son organisme réagit par réflexe en mode « survie ». Il n’est donc plus capable de se concentrer sur vos demandes, ni de vous écouter.
❌ Le punir à ce moment-là ne fera qu’augmenter sa peur. Il fera d’autant plus l’association que, lorsque l’objet de sa phobie est présent, il en ressort des expériences négatives comme se faire gronder (verbalement et/ou physiquement).
Un autre conseil disponible sur Internet et souvent relayé est que, en exposant quotidiennement notre chien à l’objet de sa peur, de manière minime et à distance, on peut arriver à le calmer.
➡️ Ce n’est ni complètement vrai, ni complètement faux…
L’idée derrière est louable : lui faire comprendre que cela peut faire partie du paysage et que c’est inoffensif. Par exemple : lui faire écouter les sons associés à sa phobie (orages, feux d’artifice) à faible volume, quelques minutes par jour.
Néanmoins, sans un accompagnement adapté, on risque de :
Important à retenir :
Cette méthode est donc pertinente si elle est pensée et adaptée individuellement pour chaque cas. La durée, les sons et la fréquence d’exposition seront à évaluer selon le chien, mais également suivant sa disponibilité du jour. Il n’est pas rare de choisir de diminuer nos exigences, voire ne pas faire l’exercice, car on s’aperçoit que ce jour-là ou à l’heure prévue, notre chien ne semble pas suffisamment serein ou disponible pour faire l’exercice dans de bonnes conditions.
Là encore, cela semble être une bonne idée au premier abord : qui n’a pas tenté d’appâter un chien un peu peureux en lui tendant une friandise dans la main ?
❌ Le problème dans cette méthode est qu’il peut y avoir un conflit de motivation, c’est-à-dire que le chien sera partagé entre la peur de l’objet / personne / son… et l’envie de venir prendre la nourriture.
Cela est d’autant plus problématique avec des chiens extrêmement gourmands ou qui ont souffert de malnutrition : leur motivation à venir prendre la nourriture surpassera leur crainte à cet instant.
Cela ne voudra pas dire que la crainte aura disparu.
Si on place les deux sur une échelle de « motivation » :
On observe alors souvent un chien :
On peut également l’observer sursauter au moindre petit bruit qui, d’habitude, ne l’inquiète pas, etc.
❌ Le risque, c’est aussi de créer une méfiance face à la nourriture. La prochaine fois qu’on lui présentera des friandises, il pourra hésiter par crainte d’être « pris au piège ». Il n’est pas rare de voir également des chiens finir par refuser la nourriture. Par ailleurs, en l’absence de friandises, il est probable que le chien revienne à son état de peur initial, voire amplifié.
Important à retenir :
Cela peut donc être une méthode adaptée pour les craintes légères. Mais l’utilisation de friandises dans ce type de contexte doit être réfléchie afin de ne pas risquer d’avoir l’effet inverse à celui escompté.
Vous voici au terme de cet article dense. L'objectif de ce guide n'est pas de vous donner une solution miracle, mais plutôt un chemin à suivre. Si vous deviez retenir l'essentiel, ce serait ceci :
Pour aller plus loin :
Vous habitez dans les Pays de la Loire et vous pensez que votre chien est phobique ?
La phobie se distingue par une peur intense, excessive et incontrôlable, souvent disproportionnée par rapport à la situation. Elle peut provoquer des réactions répétées et violentes même en l'absence de danger réel, avec des comportements d’évitement et des signes physiologiques (halètements, tremblements, salivation excessive). Le stress ou la peur sont plus temporaires et proportionnés aux circonstances.
Les phobies peuvent découler d’une socialisation insuffisante, d’expériences négatives répétées, de traumatismes, d’une prédisposition génétique, ou encore de causes médicales comme des douleurs cachées. L’identification de la cause est essentielle pour une prise en charge adaptée.
L’approche est progressive et personnalisée : consultation vétérinaire pour éliminer les causes médicales, bilan comportemental, apaisement global, modification comportementale par désensibilisation et contre-conditionnement, et, si nécessaire, médication vétérinaire en complément.
Il est important d'éviter l’immersion forcée dans la peur, la punition, les expositions non encadrées à la source de la peur, et d’utiliser avec précaution les friandises pour appâter, afin de ne pas renforcer l’anxiété ou instaurer la méfiance.
Lundi au vendredi : 9h-19h
Samedi : 9h-13h
06-14-94-57-18
charlottepecheur.pro@gmail.com
Charlotte Pécheur - Ostéopathe Animalier Biomécaniste
Équin, canin, félin, bovin, caprin, NACs
Spécialisée en comportement animal
Pays de la Loire (44), Corrèze (19), Creuse (23)
Charlotte PÉCHEUR - RNA OA1257
SIRET : 922 653 175 00013
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