Charlotte Pécheur • OA1257

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Charlotte Pécheur - Ostéopathe Animalier Biomécaniste

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Ostéopathe Animalier

Pays de la Loire (44), Corrèze (19), Creuse (23)

Charlotte PÉCHEUR - RNA OA1257

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Articles

Vous trouverez sur cette page, mes "articles" correspondant à mes rélfexions sur des sujets qui me paraissent importants. Ils seront probablement amenés à évoluer au cours du temps, à l'image des découvertes scientifiques (et des miennes !).  

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Santé

Action Ostéopathie Solidaire en Tanzanie

17/02/2024

Action Ostéopathie Solidaire en Tanzanie

Ça y est, il est temps de vous dévoiler ce projet ... Dans tout juste 4 mois je m’envolerai pour une magnifique expérience : une Action d'Ostéopathie Solidaire menée en Tanzanie : Tanz’Ostéo

 

Ce projet, je l'avais déjà en tête lors de mes années d’études : partir à l’étranger en mission humanitaire découvrir de nouvelles cultures, partager et échanger autour de l’ostéopathie animale… Grâce à @ufeoa.osteoanimalier, @oasolidaire et @ellywildadventures, cette idée planquée dans un coin de ma tête deviendra bientôt réalité

 

 

 

Tanz'Ostéo, c'est quoi ?

 

"Il s'agit d'un projet solidaire visant à pérenniser des actions sur le sol Tanzanien, intervenant surtout sur la faune locale (sauvage et domestique). Nous mettons également en place des partenariats avec des associations portées sur l’Humain.
Un projet de 10 jours, réunissant 20 étudiants et professionnels en ostéopathie animale, 1 vétérinaire et 1 guide Tanzanien qui vont agir ensemble.

Afin d’avoir un suivi régulier des soins ostéopathiques et vétérinaires, 2 à 3 opérations seront organisées par an. Les différentes périodes possibles pour effectuer le projet sont : Janvier - Juin - Novembre.

 

 

 

Au programme


De l’ostéopathie sur les animaux, bien sûr ! Chiens et chats du refuge Mbwa Wa Africa et bétail des tribus Maasaï. 

Nous offrirons des séances d'ostéopathie sur les divers animaux présents, afin d'apporter du confort et de sensibiliser toujours un peu plus. Nous apporterons également notre aide aux vétérinaires présents pour soigner les animaux domestiques et sauvages.

 

Dons de médicaments vétérinaires, fournitures scolaires, matériel sportif, etc.

Toute forme de don matériel est utile, qu'ils soient purement physique ou bien financier afin de fournir les gros mobiliers comme les bureaux d'école par exemple.

 

Découverte et soutien d'une association.

Permettre l'insertion professionnelle de personnes en situation d'handicap à travers des créations artisanales uniques.

 

Contribution à la conservation des animaux du Kilimandjaro Resource Center.

Découverte des centres de protection (rangers, fédérations, fondations, associations,etc.) et sensibilisation.


Découverte de la cuisine et culture locales.

Un bel échange culturel autour d'une cuisine locale.


Des moments d’échanges, de partage et de joie qui promettent d’être inoubliables !

 

 

 

Vous souhaitez nous soutenir dans ce projet ? 

 

  • En devenant partenaires : plusieurs formules possibles !

 

  • En partageant notre projet sur vos réseaux sociaux.

 

  • En faisant un don, une cagnotte en ligne a été créée via le lien ci-dessous : 

 

⇢   La cagnotte c'est par ici !   

 

➤➤ N’ayez pas peur de nous soutenir à votre échelle, quelles que soient vos possibilités, chaque centime compte et fera la différence !

 

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter !

 

Merci à tous pour votre soutien et n’hésitez pas à partager autour de vous ce magnifique projet.

L'échauffement

22/01/2024

L'échauffement

Ce temps perdu qui n'en est pas...

 

Combien de fois ai-je entendu : « Faire marcher son cheval 10-15min avant de travailler c’est long »

 

L’échauffement est nécessaire.

 

Il permet d’augmenter la T°C du corps, le préparer aux efforts à suivre, limiter les blessures et courbatures, favoriser une meilleure récupération, etc. 
C’est également un bon moyen de jauger de ses conditions physiques et psychologiques en vue de la séance. (Et parfois, c’est aussi lui laisser le choix du programme !)

 

« Nous, on ne s’échauffe pas avant de monter... »

 

Vraiment ? 

 

Lors d’une séance de longues rênes ou voltige, on ne se met pas d’emblée à courir et sauter. Et pourtant on a déjà bien plus bougé que lui avant d’entamer la séance.
Avant même d’arriver, il a fallu s’habiller, sortir de chez soi, marcher/conduire, ... 

 

Puis en le préparant :
• On fait des allers-retours pour amener le matériel, plus ou moins lourd
• On marche autour du cheval
• On lève/bouge les bras, se baisse, se relève, se rebaisse, se rerelève (on enlève la couverture, brosse, cure, met le matériel, etc.)

 

Pendant ce temps (disons au moins une dizaine de minutes…), notre cheval, lui, est resté immobile mais bizarrement, nous, on a tout de suite plus chaud.

➤➤ On s’est bel et bien échauffé finalement !

 

Si on ajoute à cela un cheval au boxe, le contraste est encore plus marquant. Sans oublier que, même si on est actif une fois en selle, il faut bien admettre que ses efforts musculaire et cardio-respiratoire sont souvent plus importants que les nôtres...

 

Alors, n’oublions pas tout cela quand nous programmons une séance, ce temps n’est pas perdu et l’ensemble de la séance s’en trouve amélioré car nous avons un cheval disponible. (Ce raisonnement s’applique en fin de séance bien sûr : c'est la récupération active)

 

Comme toujours, cela doit être adapté à chacun et à l’intensité de la séance à suivre !

 

PS : Attention, cheval au pré ne veut pas dire cheval qui se déplace suffisamment.

Si oui, tant mieux. Si non : pourquoi ?

Reste-t-il au râtelier toute la journée ? A-t-il des douleurs ? Une mauvaise entente entre congénères ? Autre ?
Des agencements sont possibles pour augmenter le temps de déplacement (autonome) quotidien. Mais ce n’est pas le sujet (un autre post ?)

 

PPS : l’échauffement est également valable pour les chiens !

Partenaire SCA

09/01/2024

Partenaire SCA

Pour bien démarrer cette nouvelle année, je suis très heureuse de vous annoncer que je suis officiellement partenaire en soins coopératifs animaliers !

 

Être partenaire SCA, ça signifie quoi ? 

 

Je m’engage à respecter l’intégrité émotionnelle et physique de tous mes patients.
Cela inclut le fait d’accepter que tous puissent pratiquer les soins coopératifs et/ou le médical training lors de mes consultations.
Je soutiens tout ce qui favorisera une diminution de stress et une implication consciente de votre animal lors du soin.

 

 

➤➤ Vous pouvez me retrouver sur l’annuaire des praticiens en SCA en cliquant sur ce lien :

 

https://www.soinscooperatifs.fr/trouver-un-partenaire

 

 
PS : on en parle beaucoup pour les chiens et chats mais c’est également valable pour les chevaux, vaches et n’importe quel autre animal ! 

2+2=11

15/12/2023

2+2=11

La science et ses incertitudes...

 

J’aime la science. J’avais pour habitude de ne me reposer que sur elle et plus précisément aux théories prouvées, mises en évidence (d’après ce que je savais à cet instant). Je me pensais matérialiste. 
Pourtant, depuis toute petite, j’ai cette sensation qu’il y a des choses qui nous dépassent, des intuitions, des ressentis qui ne s’expliquent pas.

 

Et puis il y a eu les maths et la physique, avec l’existence de plusieurs référentiels. Ceux des nombres complexes ou imaginaires par exemple.

 

C’est ainsi que 2+2=11, que la racine carrée de (-1) existe ou qu’au même moment un objet peut se trouver à la fois immobile et en mouvement suivant que l’on se place dans le référentiel de l’objet ou de quelque chose extérieur. Tout dépend de notre capacité à envisager l’existence de l’inconnu.

 

J’ai alors réalisé que j’étais surtout cartésienne dans l’âme. 

 

Des fois (souvent…), la science n’explique pas tout, ou pas encore. Parce qu’elle est comme ça la science, aussi indispensable et utile soit-elle. Elle évolue. En permanence. Rien n’est figé et chaque jour est ponctué de nouvelles découvertes et de réfutations de théories. Et on avance comme ça. Pour comprendre, petit à petit, ce que l’on fait et observe depuis des années sans savoir l’expliquer, par expérience. Il ne faudrait jamais la négliger, l’expérience. Car c’est bien souvent elle qui pousse la science à revoir ses positions : elles se complètent à merveille.

 

Je pense qu'il est important de savoir rester humble face aux innombrables savoirs qui restent encore à découvrir. Il n’y a pas si longtemps, l’idée d’une Terre ronde était inimaginable et Albert Einstein n’était qu’un fou.

 

 

Nous ne savons rien.

 

 

Une fois qu’on accepte ça, tout est plus facile. Car nous ne sommes alors qu’un réceptacle prêt à accueillir sans jugement la théorie la plus farfelue, du moins en apparence

 

 

Bienveillance, ouverture d’esprit et sens critique ne devraient toujours faire qu’un.

 

 

L'ostéopathie chez le jeune, quand y penser ?

30/11/2023

L'ostéopathie chez le jeune, quand y penser ?

Un suivi précoce et régulier vous permettra d’améliorer le confort et les performances de votre cheval au travail sur le long terme et favorisera un vieillissement sans heurt. N’oubliez pas que la moindre atteinte, si petite soit-elle sur le moment, aura des conséquences au long terme par le simple fait du phénomène physiologique de vieillissement : arthrose précoce, déformabilité des articulations, altération de la mobilité, etc. En plus d’être inconfortable voire douloureux, tout cela nuit au fonctionnement de votre cheval au fil des années et est donc propice à de nouvelles atteintes et pathologies.

 

Avant d'entrer plus précisément dans le sujet, faisons un point sur la croissance du cheval.

 

 

Une croissance lente

 

Il est primordial de rappeler que, comme nous, la croissance du cheval se termine à des âges différents (et tardifs !) selon les structures osseuses. Un travail précoce inadapté en fréquence et intensité aura donc inévitablement des conséquences délétères.

Voici une illustration permettant de visualiser facilement l'avancée du développement du squelette du cheval selon son âge. 

 

 

Progression du développement du squelette du cheval

 

Comme indiqué sur l'illustration, cela correspond à des approximations statistiques et certains individus nécessiteront bien plus de temps afin de terminer leur croissance. 

NB : On notera que les structures les plus tardives correspondent au dos, qui soutient la selle et le poids du cavalier..

 

Voici un texte (traduit de l'anglais) écrit par Vikki Fowler BVetMed BAEDT MRCVS replaçant l'âge du cheval au travail dans un contexte humain, et particulièrement d'enfants. Très parlant, il permet une prise de conscience sur l'utilisation que nous pouvons en faire : 

 

Un cheval vieillit environ 3 fois plus vite qu'un humain.
Donc un humain de 90 ans est un cheval de 30 ans. Tous deux très vieux, généralement arthritiques, n'ont plus beaucoup de leurs dents originales, et très probablement à la retraite et profitant des choses les plus fines de la vie.
Un cheval de 25 ans est un humain de 75 ans. Certains travaillent encore heureux mais d'autres préfèrent la retraite et une vie plus facile. Souvent, ça dépend de la dure vie qu'ils ont vécue.
Un cheval de 20 ans est un humain de 60 ans. À ce stade où le corps ne fonctionne plus comme avant, mais le cerveau est tout là et veut être actif.
Un cheval de 13 ans est un humain de 39 ans. Age moyen, premier de leur vie où leurs connaissances et leurs capacités physiques sont à peu près égales.
Alors allons-y aux bébés et travaillons notre chemin vers le haut.
Un cheval de 1-1.5 ans reçoit sa première dent d'adulte, cela arrive à 6 ans chez un enfant humain.
Un cheval de 3 ans est un enfant de 9 ans. Un enfant. Pas prêt pour le travail de longue durée. Nous avons dépassé l'envoi d'enfants dans les mines.
Un cheval de 4 ans est un enfant de 12 ans. Souvent, je fais des petits boulots pour de l'argent de poche, peut-être un tour de papier, tondre des pelouses En gros, un cheval de 4 ans peut commencer un peu d'expérience de travail légère pour apprendre les ficelles.
Un cheval de 5 ans est un adolescent de 15 ans. Je pense qu'ils savent tout, arrogants et prêts à augmenter leur travail et leurs responsabilités. Toujours assez faible et pas complètement développé, donc ils ne devraient pas être à leur limite physique mais peuvent commencer à construire des forces.
Un cheval de 5,5 ans vient de couper sa dernière dent adulte, cela arrive à 17 ans chez un humain.
Un cheval de 6 ans est un humain de 18 ans. Un adulte. Prêt à travailler.
Un cheval de 8 ans a réalisé la fusion complète de ses plaques de croissance finales. Cela arrive à 24 ans chez un humain. C'est l'âge où il est sûr de pousser un cheval pour sa performance optimale.
Pousser votre jeune trop fort trop jeune entraînera la défaillance de nombreuses parties du corps. Articulations, colonne vertébrale, tendons, ligaments ainsi que leur cerveau. Attendre encore un an ou deux au début pourrait donner à votre cheval 10 ans supplémentaires de vie professionnelle utile. Soyez patient avec votre fierté et votre joie !  

 

 

➤➤ Avec cela en tête, on comprend aisément qu'il sera bien plus judicieux d'attendre un âge relativement avancé avant d'entamer un travail sérieux si l'on souhaite préserver son cheval et l'amener à vieillir le plus sainement possible. Malheureusement, la réalité fait que dans un cadre professionnel, il est bien souvent plus délicat de se laisser le "loisir" d'attendre (pression financière oblige...). Néanmoins, il est nécessaire d'être averti et conscient de la situation, il sera d'autant plus important de faire suivre vos jeunes afin de limiter les impacts du travail précoce.

 

Afin que cela soit plus clair en terme de "périodicité", prenons ici comme référence le débourrage. Mais il est évident que n'importe quel poulain bénéficiera d'un suivi ostéopathique précoce et régulier, qu'il soit voué à être monté ou non, au même titre que nous, humains, qui faisons voir nos enfants dès la naissance et pendant leur croissance ! (listes non exhaustives)

 

 

Avant le débourrage

 

Aide à la croissance et favorise un développement musculaire plus harmonieux donc des performances futures améliorées (souplesses, puissance, résistance) et des apprentissages facilités grâce au confort du cheval 
Suite à un traumatisme : la plasticité des tissus juvéniles facilite grandement la guérison et diminue la probabilité d’altération durable des structures, d’apparition de compensations donc de mal fonctionnement, de douleur, d’arthrose précoce, etc.
Déceler des régions anatomiques potentiellement problématiques à l’avenir (structures plus ou moins faibles, aplombs/morphologie non conventionnels).

 

 

Pendant et/ou après le débourrage

 

S’il y a des volontés de travail précoce (cycles jeunes chevaux, etc.), le suivi ostéopathique sera primordial pour aider au mieux le corps à s’adapter à ces contraintes et ainsi optimiser les performances, adapter le travail en décelant les périodes où le cheval aura besoin de ralentir le rythme et celles où il est en mesure de supporter un travail un peu plus intense.
Si problème de « rétivité », la consultation pourra permettre de libérer certaines zones inconfortables ou de vous ré-orienter vers un autre professionnel : vétérinaire, comportementaliste, maréchal/podologue/pareur, saddlefitter, bitfitter, shiatsuki, etc.
Conseils sur le travail (intensité, fréquence, type) quitte à vous ré-orienter vers un moniteur pour vous aiguiller plus spécifiquement lors des exercices et sur l’adaptation du matériel en référant au professionnel adéquat si besoin : saddlefitter, bitfitter par exemple.
Limite l’effet des compensations et la mise en place de positions antalgiques (liées à un inconfort lors de poussée de croissance par exemple) délétères à long terme.

 

Chaque individu étant unique, la fréquence du suivi diffèrera. Il n’y a pas de recette toute faite et tout dépendra de votre cheval, de ses besoins, de ses expériences passées, de vos attentes et de tout ce qui pourra se passer au quotidien ! 

 

De manière générale, au plus tôt il est vu en consultation, au mieux nous pouvons adapter les séances, voire même éviter qu’elles ne soient nécessaires (je vous laisse méditer là-dessus…). 

 

 

Remarque :

Bien sûr, un suivi ostéopathique ne peut remplacer un suivi vétérinaire, qui est indispensable, l'idéal étant de travailler ensemble avec tous les professionnels de santé.